Stratégie environnementale du traitement d'air vis-à-vis des évolutions réglementaires et normatives
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En outre, La loi Grenelle II en France et le contexte de la Qualité Environnementale des Bâtiments en Europe obligeront bientôt les producteurs, qui communiqueront sur les avantages environnementaux de leurs produits, à fournir leurs résultats d’Analyse de Cycle de Vie (ACV). Une récente directive européenne préconise d’intégrer ces impacts environnementaux dans les critères de choix des marché publics.
La méthode ACV est l’un des outils qui permet de déterminer l’empreinte environnementale globale d’un produit, d’un système et du bâtiment tout entier (dont l’énergie grise qui devrait être intégrée dans le futur calcul règlementaire). Elle nous permet également d’orienter l’éco- conception de nos produits et systèmes. Notre stratégie environnementale s’appuie également fortement sur la Qualité d’Air intérieur, qui est forcément contributrice à la performance sanitaire d’un bâtiment.
Après une rapide synthèse du contexte règlementaire précédent, l’objectif de la présente communication HOPITECH 2014 sera de mettre en lumière la nécessité d’appréhender la performance environnementale du génie climatique sous l’angle du système global. C’est ce dernier qui rend le service du confort aux occupants et permet d’atteindre une bonne Qualité sanitaire de l’environnement intérieur du bâtiment. Le système actif de génie climatique peut avoir un poids non négligeable dans le bilan environnemental du bâtiment, sur certains critères spécifiques. Ceci oriente certains de nos choix : « éco-concevoir ce qui a un sens ».
Les Bilans environnementaux CIAT correspondent déjà aux futures obligations de la profession en termes de communication environnementale produit. C’est la première étape de l’éco- conception globale. Notre démarche est également de proposer des solutions systèmes optimisées et éco-conçues. Ces systèmes énergétiques offrent une transversalité qui permet d’apporter la meilleure pertinence en termes de confort et de qualité d’air, dans un cadre d’optimisation énergétique et d’efficacité environnementale. C’est en préfiguration du cadre règlementaire à venir que cette approche prend tout son sens. Ce travail de consolidation est un gage de prise en compte des attentes d’efficacité environnementale réelle et des besoins d’intégration dans la signature environnementale globale du bâtiment.